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Apprentissage de la conduite et examen pratique du permis de conduire

Contrairement à ce que certains puissent penser, l’apprentissage de la conduite ne s’achève pas au moment de l’obtention du permis de conduire. Ce serait une erreur de croire cela. En effet, la formation auto-école est avant tout faite pour enseigner les rouages de la mécanique et de la conduite d’un véhicule de catégorie B et ce n’est seulement après plusieurs années de pratique et d’expériences sur la route que l’on peut se considérer comme un conducteur confirmé. Cela explique notamment le fait que le candidat ayant été admis soit d’abord titulaire d’un permis probatoire pendant trois ans.

Focus sur l’apprentissage de la conduite en auto-école, sur les alternatives à la formation classique et sur l’examen pratique du permis de conduire.

Formation auto-école : Le chemin classique pour apprendre la conduite

De façon générale, la grande majorité des candidats et candidates au permis de conduire s’inscrivent en auto-école. Tout bien considéré, cela est vivement recommandé. Au moindre doute, il vaut donc mieux se tourner vers un établissement spécialisé plutôt que de s’aventurer dans une formation par ses propres moyens. Cette formation auto-école doit être d’une durée minimale de 20 heures. En moyenne, les élèves effectuent entre 28 et 32 heures de cours de conduite avant de se présenter à l’examen.

A noter qu’il est possible de renforcer la formation initiale par la conduite supervisée. Celle-ci est utilisée en complément des cours de conduite et permet à l’élève de passer plus de temps sur les routes, à bord d’un véhicule qui doit être doté de double commande et de la mention « apprentissage ».

Cette méthode complémentaire est plutôt courante. Celle-ci doit néanmoins répondre à certains critères. L’accompagnateur doit être titulaire du permis B depuis au moins 5 ans sans interruption et ne doit pas avoir été condamné à un délit routier. De plus, l’élève et son accompagnateur doivent avoir reçu l’accord de l’assurance auto du véhicule utilisé.

Formation conduite sans auto-école : Quelques risques pour le candidat libre

La formation à la conduite et la présentation à l’examen pratique peuvent se faire sans auto-école. On parle alors de permis de conduire en candidat libre. Si cette alternative économique est légale, elle est bien évidemment soumise à certaines conditions et comporte quelques risques.

Premièrement, il faut avoir au moins 16 ans pour commencer une formation permis de conduire en candidat libre. Deuxièmement, il faut détenir un formulaire Cerfa 14866*01 de demande de permis de conduire. Le document doit porter le cachet de la préfecture du département. De plus, l’apprenti conducteur doit détenir un livret d’apprentissage. Deux documents qu’il doit avoir constamment avec lui pendant ses sessions de conduite.

Troisièmement, l’apprenti conducteur doit être accompagné constamment par un accompagnateur titulaire du permis de conduire depuis 5 ans sans interruption. Enfin, l’apprenti doit, en premier lieu, rouler seulement sur le réseau routier. Il pourra commencer à circuler sur le réseau autoroutier une fois qu’il aura acquis suffisamment de compétences.

Réussir l’examen pratique : Maîtriser le code de la route et les commandes du véhicule

Pour réussir l’examen pratique du permis de conduire, qui dure au moins 25 minutes, il faut aussi bien maîtriser les commandes du véhicule que le code de la route qui permet d’adapter sa conduite aux situations rencontrées sur les routes. Et si aucune question concernant le code de la route n’est posée le jour de l’examen pratique, il est évident que l’inspecteur prêtera attention à ce que le candidat respecte le code de la route et tout ce qui va avec (signalisation, marquages au sol, priorités, etc.).

En outre, le candidat devra effectuer une manœuvre (créneau, rangement en bataille, marche arrière, demi-tour, etc.) et devra répondre à deux questions dont la première porte sur l’intérieur du véhicule et la seconde sur l’extérieur de la voiture. Si le candidat ne commet pas de faute éliminatoire (non-respect d’un stop ou d’un feu rouge, par exemple) et qu’il obtient au moins 20 points sur 31 possibles dans la grille de compétences de l’examinateur, alors il sera reçu à l’examen pratique du permis de conduire.

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